Centrale électrique [Télécharger ce cas d'application au format PDF]
Dans un échangeur de chaleur, élément fondamental de toute centrale électrique, une couche bactérienne (biofilm) de 20 microns d'épaisseur peut entraîner une diminution de 30 % de l'efficacité de l'échange thermique. En effet, le biofilm est jusqu'à quatre fois plus isolant qu'un dépôt de calcium carbonate. De plus, le biofilm peut provoquer une augmentation de l'encrassement inorganique, produisant des substances adhésives qui augmentent l'adhérence des particules. Pour ces raisons, de grandes quantités de produits chimiques (biocides) sont utilisées dans de tels systèmes pour limiter la croissance microbiologique.
Le responsable de cette centrale électrique a choisi d'installer le système ALVIM pour le monitorage du biofilm, afin de vérifier que le traitement biocide (chloration, dans ce cas) élimine efficacement les bactéries logées dans le circuit de refroidissement.
étant donné que la sonde ALVIM signale:
- le dosage d'agents oxydants par une augmentation immédiate et importante du signal, et
- la croissance du biofilm par une augmentation relativement lente de 150 mV et plus, à partir, dans ce cas, d'environ 450 mV (indiqué sur la figure comme le niveau " Aucun biofilm ", par une ligne verte en pointillé),
les données dans la figure indiquent que:
- la chloration appliquée dans la centrale électrique a atteint le point où le système ALVIM avait été installé, comme le montrent les pics de signal correspondant à la chloration ;
- à partir de la mi-août, le traitement biocide a permis de garder sous contrôle la croissance du biofilm et la production d'énergie a augmenté de plus de 30 %.
Le système ALVIM a permis de vérifier la distribution du traitement chimique et son efficacité contre le biofilm. Dans une centrale électrique, ainsi que dans la plupart des environnements industriels, une gestion correcte des traitements biocides peut augmenter considérablement à la fois son efficacité et ses économies.
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