Prévention de la légionellose    [Télécharger ce cas d'application au format PDF]

Même lorsqu'il n'est pas formé par des bactéries pathogènes, le biofilm représente le milieu idéal pour la survie et la croissance des pathogènes, dont la légionellose. On sait que ces bactéries seules ne forment normalement pas de biofilms, mais se trouvent couramment dans des biofilms formés par d'autres bactéries. Ce type de milieu augmente considérablement la probabilité de survie et de croissance de la légionellose. La meilleure façon de contrôler la présence de ce pathogène est donc de limiter le développement du biofilm.

Cet hôpital avait détecté, grâce à des prélèvements d'eau et des analyses en laboratoire, des niveaux élevés de Legionella pneumophila (jusqu'à 2500 UFC par litre) dans son réseau de distribution d'eau. La menace potentielle était exacerbée par le fait que le service de maternité de l'hôpital était également touché par ce problème. Le personnel chargé de l'assainissement des conduites d'eau avait donc décidé d'appliquer un nouveau traitement biocide (24h/24, 7j/7, à faible dosage), et d'installer un capteur ALVIM dans les canalisations de la maternité. Le nouveau traitement a permis de réduire de manière drastique la présence de légionellose dans le réseau de distribution d'eau. Cependant, le capteur ALVIM a montré que le biofilm était toujours vivant et en croissance, représentant un refuge possible pour la légionellose. Des analyses en laboratoire (numération plaquettaire), réalisées sur un écouvillon prélevé à la surface du capteur ALVIM et de la canalisation voisine, ont confirmé la présence de biofilm bactérien.

La technologie ALVIM a permis de constater que les bons résultats apportés par le nouveau traitement d'assainissement ne pouvaient être considérés que comme un premier pas vers l'élimination complète du risque de légionellose au sein du réseau de distribution d'eau de l'hôpital. En effet oseul le contrôle de la croissance du biofilm permet de minimiser le risque associé à la légionellose.